Esprit de Pentecôte, souffle de Dieu qui nous pousse à sortir pour vivre la rencontre de toutes et tous. Comme Charles de Foucault récemment canonisé qui cherchait à vivre la fraternité universelle.
S’il n’est pas facile de devenir frère, il est encore moins de devenir frère de tous, sans exclure personne. Pour Charles de Foucault, il s’agit d’être frère de l’esclave et aussi du maitre, du juif et de l’antisémite, du noir et du blanc. Il a appris à connaitre et à aimer ces mêmes gens que peut-être, il n’aimait pas instinctivement. Pour le bien des uns, il a lutté contre d’autres.
Cela exclut les attitudes du maître ou du chef, du père et du bienfaiteur pour se mettre dans des relations d’égalité et accepter d’être aimé. Et cela passe par les petites et minutieuses attentions du quotidien.
La volonté de n’exclure personne devient un appel à aller à ceux qui sont le plus loin, une préférence pour ceux qui sont le plus dans le besoin. Ils étaient devenus son prochain immédiat parce qu’il s’était le plus proche d’eux, parce qu’il s’agit d’abord d’être frère, et d’abord de ceux qui ne le sont pas d’emblée. Cela exclut les attitudes du maître ou du chef, du père et du bienfaiteur pour se mettre dans des relations d’égalité et accepter d’être aimé. Et cela passe par les petites et minutieuses attentions du quotidien.
C’est dans sa prière que cette fraternité devient universelle et il convie tous ces amis à prier pour tous les hommes sans exception, à avoir « un amour fraternel pour tous ».
Le mois de juin est chargé de rencontres et d’événements. Il nous ouvre à l’été qui le sera sûrement aussi. Apprenons ensemble, dans chaque rencontre, à devenir frère et sœur de toutes et de tous !