Pour beaucoup, c’est maintenant le même objet qui sert pour donner l’heure et organiser notre temps. Deux fonctions qu’on attribue à ce smartphone qui ne quitte plus notre poche ou même notre main.
Pour ma part, leur distinction perdure.
L’horloge donne l’heure, et fait parler d’elle, puisque qu’un petit détail fait qu’il faut souvent s’y mettre à deux fois pour décrypter cette information car ici, à la Com’ , elle tourne à l’envers… Peut-on remonter le temps ? Sans doute que non, mais cette petite originalité permet de briser un automatisme, de rendre conscient et d’attirer l’attention sur ce qu’on ne remarque même plus. Une toute petite pause intérieure, une question posée, ça suffit parfois à se laisser décaler pour voir les choses autrement, ne serait-ce qu’en se laissant étonner de ce qui est et du temps qui passe.
L’exercice de l’agenda se pratique souvent en équipe. Ouvrir l’agenda, pour trouver du temps en commun, porter des projets, prendre le temps de chaque rencontre… Le paradoxe est quotidien là aussi : plus on pratique l’exercice, et plus il est complexe. Concilier les agendas demande de se mettre au tempo, voire même au diapason les uns des autres, et parfois, cette valse donne un peu le tournis.
En cette année qui vient de commencer et s’annonce intense en rencontres et rendez-vous avec le pôle jeunes, puissions nous entrer concrètement et paisiblement dans la danse de l’horloge et de l’agenda. Même si elle ne tourne pas rond, même si les interstices se remplissent parfois un peu trop vite … le temps nous est donné et cela reste étonnant. En d’autres temps, Madeleine Delbrêl ‘ parlait joliment du ” bal de l’obéissance” ( mettre lien) . Prenons rendez-vous!
Soizic-Marie V.